13/06/2011 - Reconnaître ses erreurs....


n'est pas le fort de nos politiciens....  Hélas de simples journalistes ont aussi du mal à ce sujet et ils préfèrent multiplier les c..ries plutôt que d'avouer simplement ne pas maîtriser le sujet... ou s'être fait "enfler" par des récits spectaculaires...  Suite à un article du Quotidien sur une "sortie au Piton des Neiges", nous avons appelé le signataire pour lui signaler très aimablement que nous ne souhaitions pas formuler de "grief" à ce sujet (et donc pas exercer de "droit de réponse"), mais que nous souhaitions simplement lui apporter quelques précisions sur cet "évènement local" que constitue un décollage du Piton des Neiges.  Et nous lui avions fourni les liens vers cette propre page, ainsi que vers les trois dernières éditions "du Piton" présentes dans notre galerie.

Eh bien il y a un "acte II", et il n'est pas triste.... (voir en bas...)



- ACTE I -
notre première "réaction" fort courtoise :

09/06/2011 - Refaire l'histoire....


Le Quotidien d'hier publie un article (signé O.D.) sur une "sortie en parapente au Piton des Neiges" qui multiplie les approximations et inexactitudes.  N'étant pas, nous-même, les organisateurs de la manifestation qui se déroule tous les ans depuis 2003, mais dans le souci de "reconnaître le travail accompli, et de rendre à Jacques ce qui n'est pas à Christian" nous décidons de faire paraître ici le rectificatif suivant.

Pour revenir à la source de l'inspiration de l'ami Jacques, c'est Didier Hoarau, alors président des "Dodos Volants" qui initie en décembre 2002 une sortie à 10 (dont la page est dans notre galerie, tout en bas...) laquelle regroupe déja trois femmes et un biplace (le moniteur "de sécurité" et sa femme).

Mais à partir de 2003 ce sont Jacques et Claudette Aubry, tout émoustillés par l'aventure, qui prennent les choses en main en décidant d'essayer d'en faire une manifestation plus importante avec près de 50 participants (limite de capacité du gîte au Piton) qu'ils calent autour des compétitions nationales ou mondiales qui se disputent régulièrement ici, ce qui permet, en plus, à des "visiteurs" de bénéficier de ce plaisir.  La nécessité de réserver le gîte plus de six mois à l'avance rend toute prévision météo impossible.  C'est pourquoi sur les quatre premières années, il y aura deux redescentes à pied...  Mais les trois dernières expéditions ont été particulièrement réussies, avec notamment la présence de trois deltas en 2009 et 2010, lesquels compte tenu de leurs performances ont même réussi à rallier Saint-Leu...  Les photos de ces journées "de plaisir et d'amitié" sont visibles ici même, en les cherchant dans notre "galerie - sommaire".  Il faut enfin souligner la participation et la gentillesse des moniteurs de l'équipe d'Azurtech, avec ses deux piliers, Eric et Jibé (sans oublier Henri, et les autres...) qui donnent la main, notamment pour la sécurité au déco...

L'ensemble de cette manifestation nécessite plusieurs mois de démarches à chaque fois pour obtenir les autorisations nécessaires ( Préfecture, ONF, Parc National...) puis une logistique désormais bien rodée, notamment pour le petit déjeuner qui est un "monument du genre".

Au passage nous n'oublierons pas les innombrables passionnés qui font également, en groupes plus restreints, cette merveilleuse expédition...  Il y en a beaucoup qui montent avec la voile sur le dos, quelquefois d'une seule traite avec un départ dans la nuit du pied de la montée...  ET nous ajouterons les pionniers du parapente à la Réunion (Johny Jourdain, notamment) qui ont défriché, reconnu, sauté des endroits les plus improbables, mais là on est sorti du sujet...  Bref, les "exploits personnels", il y en autant ici que dans tous les autres domaines sportifs, et sans aucunement vouloir minimiser la sortie réalisée lundi dernier par des militaires pratiquant ce sport (et l'immense plaisir qu'ils ont du éprouver), il nous a donc paru souhaitable de rappeler que :  décoller du Piton n'est plus "rare" du tout, autant en solo qu'en biplace (et pas "quasiment jamais"), et avec autant de femmes qui le souhaitent, à chaque fois.

Reste à battre le record du "plus grand petit déjeuner" organisé par Claudette, qui est servi ensuite sur la piste d'atterrissage (laquelle n'est pas "à Bras-Sec" mais à "Cilaos centre") et là on attend tous les concurrents !!! mdr...

...pour l'information de ceux qui l'ignoraient encore....

extrait journal

2 photos de l'édition 2010...
photo

photo

Nous attendons avec curiosité le prochain récit d'un décollage "inédit" du Maïdo...
ou de la Rivière des Remparts.... (lol...).

à bientôt.... pour de nouvelles aventures...

- Acte II -

13/06/2011 - Jarnicoton !! Nous sommes fachés !!


Après avoir (du moins nous le supposons) pris connaissance de la page ci-dessus, dont nous avions très aimablement fourni les coordonnées au dit journaliste, dans les mails suivants (qui ne laissent vraiment pas voir, à notre sens, de signes de "fâcherie") :

extrait journal

extrait journal

... le Quotidien, dans un "la di la fé" non signé
du 11/06, a alors apporté les précisions suivantes :

extrait journal


Et là pour le coup, DIANTRE OUI, nous sommes fâchés !!  Il nous semble en effet inadmissible et insupportable, qu'un journal, à qui on mâche le boulot, puisse clavioter encore autant de bétises...  Nous ne lui ferons sûrement pas l'honneur de le rappeler pour en discuter, il n'y a pas mort d'homme et ce n'est pas nous qui passerons pour les crétins dans ce "vrai la di la fé"...
Mais nous ne résistons pas au plaisir de démontrer comment en 19 lignes et 98 mots on peut écrire trois erreurs plus grosses que soi, et quelques mensonges "par omission" :
1. Non, jarnitromblon, nous n'étions pas "fâchés"... rien dans notre démarche, ni dans nos écrits ci-dessus ne permettait de nous accoler cet épithète hautement subjectif...
2. Non, vertubleu, nous ne sommes PAS les organisateurs des évènements que nous avons relatés, mais nous avons bien mentionnés Jacques et Claudette Aubry (les quasi Julio et Eglantine du roman "du vent dans les plumes" - voir nos pages littéraires) et insisté sur le fait que c'était justement pour rendre hommage à LEUR travail que nous avions souhaité publier ce rectificatif...
3. Non, rognutudju, ces organisations ne sont pas "annulées un an sur deux" (et si elles avaient lieu un an sur deux depuis 20 ans ce ne serait vraiment pas "rare" - pas plus que les Jeux Olympiques par exemple !!) mais CINQ réussites sur SEPT depuis le début, avec 45 à 50 participant(e)s, et nous avions souligné l'impossibilité de prévoir la météo six mois à l'avance....
4. Aucune mention, palsambleu, d'une estimation du nombre total de biplaces ayant effectivement décollé (au lieu de "quasiment jamais")...
5. Et enfin, cré pet d'arsouille, aucune mention des dizaines (sans doute bien plus de cent...) petits groupes ou solitaires qui ont tenté, et réussi, ce décollage depuis plus de quinze ans, et que nous avions juste mentionnés en passant...

Et voilà les CINQ sujets correspondants de révision du bac pour les journaleux susceptibles :
1- la subjectivité du journaliste colle t-elle toujours à la vérité ?
2- l'inexactitude, volontaire ou pas, est-elle indissociable du journalisme au 21ème siècle ?
3- la notion de "notion objective" signifie t-elle quelquechose pour tous les journalistes ?
4- l'omission volontaire de faits permettant d'éclairer les lecteurs est-elle déontologiquement acceptable ?
5- Selon Courteline (?) :  "Passer pour un imbécile aux yeux d'un idiot est plaisir de fin gourmet" qu'en pensez-vous ? (question subsidiaire :  un journaliste aurait-il pu écrire "QUAND pensez-vous" ?)

Ah, juste un mot du Dodo insoumis au journaliste en question :  merci de m'oublier s'agissant des actions de "Ni Voyous Ni Soumis" (que j'avais évoquée dans mon mail).  S'agissant d'un sujet très "sérieux" je ne vous ferai sûrement pas confiance pour rapporter nos réactions et propositions aux multiples cacophonies gouvernementales sur le sujet...
votre Serviteur, Monsieur...
le Dodo reporter.